Étude de l’impact des vagues sur les îles dans un contexte de montée des océans
Étude de l’impact des vagues sur les îles dans un contexte de montée des océans
Étude de l’impact des vagues sur les îles dans un contexte de montée des océans
L’élévation prévue du niveau des océans affectera l’ensemble des côtes habitées, mais de manière plus spécifique les îles volcaniques, qui sont plus vulnérables. L’objectif de ce projet est de quantifier dans quelle mesure la barrière récifale entourant une île volcanique continuera à protéger l’île malgré la montée des eaux.

A gauche : Simulation numérique du déferlement obtenue sur le serveur de calcul financé par l’iMPT. © Dormy, Lacave, Riquier. A droite : Capteur de pression acheté grâce au soutien de l’IMPT et actuellement déployé dans l’atoll de Fakarava pour compléter l’étude théorique des modes propres du lagon.
Questions et outils mathématiques
L’effet de protection des récifs-barrières assure une réflexion vers le large et une dissipation efficace d’une partie de l’énergie des vagues. L’enjeu principal de ce projet est de développer une modélisation plus précise de l’effet de protection du récif et d’identifier les vagues susceptibles d’avoir les effets les plus dévastateurs, en étudiant l’effet de la barrière récifale sur les vagues de haute mer à l’approche d’un lagon.
Premiers résultats et perspectives
Une analyse numérique et théorique a été développée pour déterminer comment le modèle de collision de solitons, ou ondes solitaires, utilisé pour décrire le système s’applique dans un régime de forte amplitude. Ces travaux se basent sur des données obtenues in situ pour quantifier la dissipation par déferlement et mesurer l’énergie transmise, ainsi que sur des données satellitaires permettant de quantifier l’énergie incidente des vagues. Les premiers résultats obtenus mettent en évidence l’existence de modes propres de grande échelle dans les lagons excités par un forçage océanique.
Ce projet regroupe des chercheurs en mathématiques (Emmanuel Dormy, Christophe Lacave, Benoit Pausader), en écologie (Serge Planes) et en géophysique (Ludivine Oruba), ainsi que des doctorants en mathématiques appliquées (Alan Riquier) et en sciences de l’environnement (Eve Rebouillat, Louis Milhamont).